I)Introduction
C'est dans les quartiers riches de Bonta que commence notre histoire.
Au clair de lune, un salon d'une demeure luxueuse est parfaitement éclairé.
Les tapisseries qui ornent les murs relatent des batailles d'antan, à coté, des armoires remplis de vêtement brodés sur mesures laissent à penser que la ou les personnes vivant ici sont adepte de goûts de luxe et peuvent prétendre à faire partie des hautes sphères de la société de la des Anges.
L'armoire sculptée symbolise ici la robustesse de cette importance au sein de la ville. L'armoire n'est pas neuve et la riche personne l'ayant acheté avait conscience du temps qu'il aurait pu passé dans cette pièce.
La table en bois de chêne, au centre de ce salon est recouvert d'une nappe bleue décoré par le symbole de la puissance militaire au file d'or.
Sur cette table se trouve une corbeille d'or également incrusté de diamant dans laquelle sont posés des fruits. Si les pommes avaient pu être en or, elle l'aurait sûrement été.
Oui dans la demeure du dignitaire, le luxe et la richesse dégouline des murs comme la sueur sur le front d'un paysan.
Là, sur la fenêtre ouverte, les rideaux volant au courant d'air, se tiens un être.
Sa morphologie est celle d'un humain mais ses yeux jaunâtres brillants dans cette atmosphère luxueux, ses dents noires pourries par le temps et par l'alimentation brute de chair décomposé crasseuse expliquant l'haleine putride que sa gueule couvre, sa propre chaire en stade de décomposition avancé à moitié bouffé par les vers laisse entre voir ici et là du sang séché, des os rongés par la moisissure et par l'usure ; cet être n'est pas humain.
En tout cas, il ne l'est plus.
Sous sa capuche, son regard malsain balaye la salle et se pose sur l'armoire.
L'abomination s'aventure dans la salle, posant ses bottes de cuirs déchirés sur les dalles blanches de l'appartement ,aussi doux et silencieux, demeurent désormais les seuls son discret dans la pièce.
Approchant du meuble, son regard s'attarde un instant sur la grosse porte en fer forgé, puis, cette atroce créature ouvre l'armoire et sans autre forme de cérémonie s'empare d'un coffret la rangeant dans un sac en sois cousu main et la créature disparue...